Qualité de l’air intérieur : comment se protéger des allergènes du printemps ?
Pourquoi l’air intérieur est plus pollué au printemps ? Symptômes, causes, erreurs courantes et conseils pratiques pour mieux respirer chez soi.

Le paradoxe du printemps
Avec le retour des beaux jours, les allergies respiratoires augmentent, y compris à l’intérieur des logements. Contrairement aux idées reçues, l’air intérieur peut être jusqu’à 10 fois plus pollué que l’air extérieur, surtout en cas de mauvaise ventilation ou d’enveloppe trop étanche. Pollens, poussières, acariens, moisissures et composés chimiques s’y accumulent facilement.
Les gestes du quotidien, parfois anodins, peuvent aggraver la situation :
- Ouverture des fenêtres en pleine journée pollinique,
- Ventilation sans filtration adaptée,
- Entrée des allergènes par les vêtements, cheveux ou animaux domestiques,
- Usage de produits ménagers irritants ou aérosols parfumés.
Se confiner chez soi n’élimine pas les risques : les allergènes pénètrent malgré tout et restent piégés sans renouvellement d’air efficace. Pour limiter leur impact, il est préférable d’agir directement en combinant ventilation, isolation et filtration adaptées.

Des symptômes fréquents, parfois sous-estimés
L’air intérieur chargé en allergènes peut provoquer divers troubles, souvent pris à la légère mais qui nuisent au confort et à la santé. Voici les signes les plus courants à surveiller :
- Fatigue persistante
- Maux de tête récurrents
- Toux sèche ou irritante
- Congestion nasale
- Gorge irritée
- Troubles du sommeil
Ces symptômes peuvent toucher tout le monde, même sans terrain allergique. Les profils les plus sensibles (enfants, seniors, asthmatiques) y sont particulièrement exposés, mais personne n’est à l’abri. Avec une exposition continue, ces effets peuvent s’aggraver. Mieux vaut intervenir tôt en améliorant la qualité de l’air intérieur.
80 % des allergènes extérieurs pénètrent par les ouvertures du logement (fenêtres, portes, microfuites ou VMC mal entretenue), et ce sont souvent les matériaux du quotidien qui les retiennent, comme les moquettes, les rideaux lourds ou les textiles épais.
Les gestes du quotidien qui nuisent à la qualité de l’air
Certains réflexes courants favorisent la présence d’allergènes dans l’air intérieur : ouvrir les fenêtres en pleine journée, utiliser des sprays parfumés, secouer les draps ou surchauffer les pièces. Un entretien irrégulier de la VMC ou des textiles peu lavés aggravent également la situation. Ces erreurs sont fréquentes, mais faciles à corriger.
- Bien aérer, au bon moment
Aérer reste indispensable, mais pas à n’importe quelle heure. Au printemps, il vaut mieux ouvrir les fenêtres tôt le matin ou tard le soir, quand les pollens sont moins présents. Mieux vaut aérer brièvement et efficacement que laisser une fenêtre entrouverte toute la journée. Une grille filtrante ou une VMC bien entretenue peut aussi limiter l’entrée des pollens.
- Nettoyer sans disperser les allergènes
Un ménage mal adapté peut relarguer plus d’allergènes qu’il n’en élimine. Il faut éviter les balais secs ou les aspirateurs sans filtre HEPA. Préférer un chiffon humide, laver les textiles à haute température et limiter l’usage de produits ménagers parfumés permet de préserver un air plus sain. Les zones comme les rebords de fenêtres, les dessus de meubles ou les bouches d’aération doivent être nettoyées régulièrement.
- Limiter les zones à poussière et surveiller l’humidité
Un logement encombré est plus difficile à entretenir. Il est recommandé de désencombrer les espaces, laver régulièrement les rideaux, coussins ou peluches, et surveiller les zones humides (joints, angles, dessous d’évier). Ces endroits concentrent souvent moisissures et spores. En complément, un purificateur d’air peut être utile, s’il est bien choisi et bien entretenu.
Le trio gagnant : ventilation, isolation, filtration
Pour respirer un air plus sain au printemps, il est important d’agir sur trois éléments complémentaires :
- Ventilation pour évacuer l’air pollué,
- Isolation pour limiter les infiltrations d’allergènes,
- Filtration pour capturer les particules en suspension.
Ce trio permet de limiter les entrées de pollens, d’éviter les accumulations d’humidité et de maintenir un air intérieur plus propre sur la durée.
- VMC : simple ou double flux, à condition d’être bien entretenue : La VMC assure le renouvellement de l’air. La version simple flux extrait l’air vicié des pièces humides. La version double flux filtre l’air entrant et récupère la chaleur de l’air sortant. Dans les deux cas, l’efficacité dépend de l’entretien : filtres à changer, conduits à nettoyer, réglages à vérifier. Une VMC mal entretenue peut faire circuler les pollens au lieu de les bloquer.
- Isolation : protéger sans bloquer l’air intérieur : Une bonne isolation empêche les polluants extérieurs de pénétrer, mais elle ne doit pas empêcher l’air de circuler. L’étanchéité doit être équilibrée, avec une ventilation adaptée pour éviter toute accumulation de polluants. Cela passe par un calfeutrage précis, une isolation des combles et une coordination avec le système de ventilation.
- Purificateurs d’air : utiles, mais pas seuls : Les purificateurs avec filtre HEPA peuvent aider à réduire la présence de pollens et de particules fines dans certaines pièces. En revanche, ils ne remplacent ni une bonne isolation ni une ventilation efficace. Ils doivent être bien choisis, bien entretenus et intégrés à une stratégie globale de traitement de l’air.
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Adapter les solutions à chaque type de logement
Les sources de pollution intérieure varient selon le type d’habitat. Pour agir efficacement, il faut d’abord identifier les points faibles du logement et adapter les solutions en conséquence.
- Maisons anciennes : attention aux infiltrations et à l’humidité
Dans les habitations anciennes, les défauts d’étanchéité et l’humidité favorisent l’entrée de pollens, de poussières et de spores. Une isolation partielle ou vieillissante aggrave le problème. Un diagnostic complet permet de cibler les interventions prioritaires : étanchéité des ouvertures, isolation des combles et des murs, VMC adaptée et traitement de l’humidité. - Appartements récents : une ventilation souvent insuffisante
De nombreux logements récents disposent d’une VMC standard peu adaptée à l’usage réel. Si elle est mal entretenue ou sous-dimensionnée, l’air circule mal et les allergènes s’accumulent. Vérifier les débits d’air, remplacer les filtres et envisager une VMC hygroréglable ou double flux permet d’améliorer la situation. Un purificateur d’air peut compléter le dispositif dans certaines pièces. - Logements urbains : filtrer et isoler sans se couper de l’extérieur
En ville, les logements sont exposés à un mélange de pollens, poussières fines, chaleur et pollution sonore. L’aération devient difficile. Pour limiter les intrusions, il est recommandé d’installer des grilles de ventilation filtrantes, des fenêtres à double vitrage acoustique et, si possible, une VMC double flux. Une isolation par l’extérieur (ITE) améliore à la fois le confort thermique et la qualité de l’air.
Allergique ou non : pourquoi tout le monde a intérêt à agir
Même sans pathologie déclarée, vivre dans un logement sain améliore le confort de vie. Un air bien filtré réduit l’exposition aux particules irritantes, limite les gênes respiratoires et soutient le bien-être général, en particulier au printemps. Adopter les bons gestes et entretenir correctement la ventilation et l’isolation permettent de créer un environnement plus stable et plus agréable au quotidien.
Un avantage aussi pour le logement
Améliorer la qualité de l’air, c’est aussi valoriser son bien. Dans le contexte actuel, les acheteurs sont de plus en plus attentifs aux performances énergétiques et à la qualité de vie qu’offre un bien. Un logement sain, bien isolé et équipé d’un système de ventilation performant constitue un véritable atout sur le marché immobilier. Il rassure sur l’entretien du bien, limite les risques de pathologies liées à l’habitat et permet des économies d’énergie. Les diagnostics techniques, comme le DPE, intègrent aujourd’hui ces aspects, et un logement qui combine confort thermique et qualité de l’air peut se démarquer positivement lors d’une vente ou d’une mise en location.
INFOS
La qualité de l’air influence directement la valeur d’un bien : 85 % des acheteurs y sont sensibles, 1 sur 2 écarte un logement en cas de mauvaise impression, et un bien mal ventilé avec des traces de moisissures peut perdre jusqu’à 30 % de sa valeur.
Quel budget prévoir ?
Améliorer la qualité de l’air intérieur ne signifie pas forcément engager de gros travaux. Tout dépend de l’état du logement, du niveau de ventilation, de l’isolation et des besoins spécifiques. Certaines actions simples et peu coûteuses suffisent déjà à améliorer le confort : changer les filtres de VMC, nettoyer les bouches d’extraction, poser des joints d’étanchéité ou installer des grilles anti-pollen sur les fenêtres. Un purificateur d’air peut également renforcer l’efficacité dans certaines pièces.
Si les problèmes persistent, des travaux ciblés peuvent être nécessaires : installation d’une VMC performante, isolation des parois sensibles, ou traitement de l’humidité. Ces solutions permettent de limiter les polluants à la source et d’assainir durablement l’air intérieur.
Pour alléger le coût, plusieurs aides existent : primes CEE, MaPrimeRénov’, TVA réduite… À condition de faire appel à une entreprise certifiée RGE comme Koréo, ces dispositifs peuvent financer une partie des travaux et garantir leur bonne réalisation.
Vous souhaitez en savoir plus sur les aides disponibles ou les solutions adaptées à votre logement ? Contactez-nous ou demandez à être rappelé par un conseiller Koréo. Un membre de notre équipe vous répondra gratuitement, vous orientera et vous apportera des conseils personnalisés.
Se faire rappelerKoréo : des solutions concrètes pour améliorer votre air intérieur
Chez Koréo, nous agissons sur tous les leviers nécessaires pour améliorer durablement la qualité de l’air dans votre logement. Notre expertise en rénovation thermique nous permet de proposer des solutions efficaces, durable et adaptées à chaque situation.
Un diagnostic complet pour cibler les priorités
Nous commençons par un audit technique : ventilation, infiltrations d’air, humidité, isolation. Cet état des lieux permet d’identifier les causes de pollution intérieure et de définir les interventions à mettre en place.
Des solutions adaptées
Selon vos besoins, nous intervenons sur la ventilation (VMC simple ou double flux), l’isolation (murs, combles, menuiseries), l’étanchéité à l’air ou le traitement de l’humidité. Nous vous conseillons aussi sur l’usage de purificateurs et de systèmes de filtration complémentaires si nécessaire.
Un accompagnement complet, clair et certifié RGE
Koréo vous propose un devis gratuit, un suivi personnalisé et des travaux réalisés dans les règles de l’art. Toutes nos interventions sont éligibles aux aides financières sous conditions, grâce à notre qualification RGE.
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